Vous croisez les 2 500 agent·es de la Ville dans les écoles, les équipements sportifs, les bibliothèques, les EHPAD, les parcs ; et à ces agent·es visibles s’ajoutent ceux et celles qui soutiennent le bon fonctionnement de la municipalité.
C’est à ces visages que nous devons l’application de nos politiques publiques. Cette reconnaissance n’est cependant pas suffisante : c’est pourquoi, durant ces 6 années de mandat, nous nous attelons à répondre aux besoins concrets de nos fonctionnaires sur plusieurs points. La rémunération bien sûr, avec la création d’un salaire minimum de 1 632 € nets qui concerne 60% des personnels et notamment les femmes. Nous construisons l’égalité en permettant le travail sur 4 jours, ce qui évite des temps partiels qui échoient majoritairement aux femmes, mais aussi en créant de la donnée sur les inégalités qui touchent les personnes handicapées, celles perçues comme non-europénnes, ou encore sur les discriminations LGBTQI+phobes ; nous proposons d’ailleurs un plan d’action concerté avec les personnels.
En réduisant le remboursement des arrêts maladie des fonctionnaires, c’est aussi le service public et les citoyen·nes qu’agresse le gouvernement Bayrou. N’a-t-il pas retenu les leçons de la pandémie de Covid19 ? Faire travailler des personnes malades est le meilleur moyen de propager les virus. Ce sont les avantages du privé que l’on devrait aligner sur ceux du secteur public, et non l’inverse.
Cette attaque n’est cependant pas surprenante, car dans la lignée des discours contre le fonctionnariat. Ces critiques oublient cependant que c’est grâce au service public que les inégalités sont les plus diminuées dans notre pays : la redistribution liée aux prestations sociales y contribue à hauteur de 23%, mais ce sont surtout les service publics rendus en nature (éducation, santé, logement…) qui y participent à 50%. Selon l’INSEE, après redistribution, l’écart entre pauvres et riches est de 1 à 3 contre 1 à 18 avant.
Vive le service public !