Le 27 juin à Nanterre, un policier tue Nahel (17 ans) et la police ment sur le déroulement des faits, finalement révélé par des vidéos. Ce drame et ce mensonge déclenchent la colère des jeunes des quartiers populaires. Un scénario qui se répète depuis des années, notamment depuis que Nicolas Sarkozy a démantelé la police de proximité et utilisé les BAC (Brigades Anti Criminalité) pour “débarrasser les quartiers de la racaille“. Vingt ans plus tard, Gérald Darmanin, son élève, ne trouve rien à redire, en tant que ministre de l’Intérieur, quand les syndicats Alliance et Unsa-police traitent les jeunes émeutiers de “nuisibles“.
Mépris, répression violente, culpabilisation des parents, condamnations expéditives et féroces : Emmanuel Macron et ses ministres n’ont fait qu’attiser la révolte des quartiers et l’adage “Pas de justice, pas de paix” s’est vérifié : le mouvement a débouché sur des dégradations de biens, des pillages, des incendies de bâtiments publics et d’un immeuble d’habitation à Villeurbanne. Les familles et les commerçants des quartiers populaires ont été les premières victimes de ces débordements que nous condamnons sans équivoque mais qui ne doivent pas masquer la signification politique du mouvement. Car la révolte des banlieues de 2023 a été, comme celle de 2005, alimentée par la rage d’une partie de la jeunesse contre les violences policières et contre les discriminations sociales, raciales et territoriales qui perdurent. Macron a cultivé l’injustice, il a récolté la tempête.
Il faut abroger la loi « Cazeneuve » et réformer profondément la police et l’IGPN. Nous agissons, avec la majorité municipale, pour sauvegarder les services publics, soutenir les centres sociaux, améliorer la qualité des logements et développer l’emploi. Nous mettons en place de nouveaux médiateurs sociaux et nous poursuivons la création d’une maison de l’Égalité et des droits.
Quelle serait la différence apportée entre “La Maison de la Justice et du Droit”, située rue Racine et qui existe depuis de nombreuses années par la création d’une maison de l’Égalité et des droits?
En situation très conflictuelle avec la CPAM institution pour laquelle je nourris une HAINE des plus féroce j’ai du m’adresser à la première de ces “maisons” dont le médiateur en place (qui présentait tout les signes d’une maladie d”Alzeimer avancée…ça arrive…) et que j’avais instruit de mon dossier alors dans une situation désespérée n’a pu que tourner en rond inutilement avec (et moi avec lui) sans m’apporter les solutions que nous avions convenus..:=
2 ans de procédures date de fin de TOUT RECOURS avec la CPAM=2 semaines d’hospitalisation jamais remboursée+ 1AN de NON REMBOURSEMENT DE SOINS .
C’était la première année du COVID 2019 j’étais au chomage ASS et sortait des soins intensifs avec une peine de mort autour du cou pour un diabète fulgurant qui venait seulement d’etre confirmé…
Bonjour,
La différence portera sur le sujet traité par la Maison de l’égalité et des droits, qui portera exclusivement et spécifiquement sur la lutte contre les discriminations. La Maison de la Justice et du Droit actuelle traite de sujets beaucoup plus larges.
La nouvelle Maison sera un lieu co-organisé avec les associations de personnes concernées par les discriminations, dans le but d’accueillir les personnes victimes de discriminations, d’informer sur le droit contre ces discriminations, de faire de la formation, de la sensibilisation, de la prévention. Elle portera également l’objectif de transformer les pratiques pour stopper la co-production des discriminations.
Pour rappel, la définition juridique des discriminations comprend les 25 critères suivants :
• L’apparence physique
• L’âge
• L’état de santé
• L’appartenance ou non à une prétendue race
• L’appartenance ou non à une nation
• Le sexe
• L’identité de genre
• L’orientation sexuelle
• La grossesse
• Le handicap
• L’origine
• La religion
• La domiciliation bancaire
• Les opinions politiques
• Les opinions philosophiques
• La situation de famille
• Les caractéristiques génétiques
• Les mœurs
• Le patronyme
• Les activités syndicales
• Le lieu de résidence
• L’appartenance ou non à une ethnie
• La perte d’autonomie
• La capacité à s’exprimer dans une langue étrangère
• La vulnérabilité résultant de sa situation économique