Une éducation (presque) gratuite, un système de santé accessible, des transports en commun performants : ces services publics font tant partie de notre quotidien qu’on en oublierait à quel point ils sont exceptionnellement fragiles. Depuis des décennies, les gouvernements du marché « libre et non faussé » rivalisent en effet d’imagination pour les détruire à coup d’austérité.
Sans services publics, la promesse républicaine d’égalité est vaine. Si on leur doit encore la moitié de la réduction des inégalités sociales, cette situation se dégrade : d’après le collectif « Nos services publics », le reste à charge en frais de santé à proportion de revenus est trois fois plus élevé pour les 10% les plus pauvres que pour les 10% les plus riches !
Cette situation n’est pas acceptable. Seuls des services publics pourront répondre aux besoins actuels et futurs, et forment un rempart solide contre les inégalités et la pauvreté. Comment pourra-t-on former les citoyen·es de demain, sans école de qualité partout ? Quelle réponse au vieillissement de la population apportera le secteur privé, si ce n’est celle du profit décrite dans Les Fossoyeurs de Vincent Castanet ? Comment espère-t-on rénover les millions d’immeubles et de maisons, sans investissements publics massifs ?
C’est parce que nous pensons que les services publics constituent le cœur des liens tissés dans notre société que nous avons choisi d’investir fortement pour les villeurbannais·es. Nous avons lancé la construction de nouvelles écoles, parcs, jardins, crèches, équipements sportifs, là où le besoin s’en faisait sentir et en discutant avec les habitant·es. Pour anticiper les bouleversements climatiques en cours, nous investissons dans la rénovation thermique des bâtiments, la désimperméabilisation des sols, ou encore des mobilités qui ne sont pas dépendantes du pétrole.
Nous faisons notre part pour maintenir et créer de nouveaux services publics. C’est dorénavant à l’État de faire la sienne !