Un budget pire que celui de M. Barnier, le plus austéritaire du XXI es : moins 2,2 milliards pour les collectivités, – 1,9 Mds pour le travail, – 1,3 Mds pour l’écologie, – 1,2 Mds pour l’école ; – 700 millions pour l’aide publique au développement, – 630 M pour l’enseignement supérieur, – 111 M pour l’Aide Médicale d’Etat. L’augmentation de la taxe sur l’électricité, et 11 M de personnes qui paieront plus cher.
Une politique austéritaire, une politique pour les richissimes : un effort financier reposant aux 2/3 sur les dépenses publiques, face à – 60 Mds de recettes dues aux réformes fiscales depuis 2017 ; la surtaxe sur les bénéfices des grandes entreprises limitée à 2025, pas d’augmentation de la flat tax. Les milliardaires qui ne contribuent pas, aux dépends des autres, aux dépends de notre modèle social.
Un budget augmentant la récession, car créant un cercle vicieux pour l’économie : baisse des investissements publics, donc baisse du pouvoir d’achat, donc baisse des commandes pour les entreprises, donc baisse de l’activité économique, donc plans de licenciements massifs, donc baisse du pouvoir d’achat, etc. Un monde associatif précarisé, le secteur du bâtiment mis en péril, nos services publics toujours plus essorés.
Pour les collectivités, s’ajoutant à – 71 Mds de dotations depuis 2010, la fin de la taxe foncière et l’augmentation des dépenses obligatoires : l’assèchement des finances locales. Le dispositif « DILICO » ponctionnant les recettes de la Ville et de 2098 autres collectivités. Le gel de la compensation de la TVA, soit – 1,2 Mds pour les budgets locaux. L’augmentation de la cotisation retraite. Leurs conséquences : un recours accru à l’emprunt, une dégradation des comptes publics locaux. L’atteinte faite aux plans de mandat, à l’accès au service public local, aux réponses au changement climatique, à la pauvreté. La mise en péril du principe de libre administration des collectivités, la recentralisation latente.
Notre démocratie à nouveau dénigrée.