Par Olivier GLÜCK
Il fait suite à une obligation réglementaire, d’abord depuis 2019 et la loi de transformation de la fonction publique territoriale. Il y avait une première édition 2021-2023.
Juste pour dire qu’il y a eu pas mal d’actions réalisées dans le précédent plan [d’action pour l’égalité et la non-discrimination professionnelle], en particulier la mise en place d’une commission interne. Là on est bien sur des actions au niveau du personnel municipal. Donc une commission interne qui a été mise en place, une enquête sur les discriminations et sur les comportements LGBTQI+phobes. Également des actions au niveau des ratios d’avancement et du régime indemnitaire des agents, en particulier dans les filières fortement féminines. Donc on essaye de corriger les inégalités salariales en particulier, mais pas que. On a aussi pour la première fois la réalisation d’un rapport de situation comparée entre les femmes et les hommes où on a élargi les critères à l’origine et au handicap, et ça c’est une première en France donc on est aussi assez satisfaits des résultats de ces enquêtes, qui nous montrent d’abord que l’égalité salariale est encore un vrai sujet entre les hommes et les femmes, et qu’il y a une forte sous-représentation des personnes d’origine non-européenne et des personnes en situation de handicap dans les catégories hiérarchiques les plus valorisées.
Donc notre méthode pour le plan d’action, c’est de poursuivre le précédent mais d’approfondir la prise de conscience et d’approfondir les analyses qu’on a pu commencer à faire, et surtout d’avoir des transformations concrètes avec une démarche collaborative, qui implique un grand nombre d’agents municipaux.
Les leviers, c’est d’abord bien sûr la formation des personnels, mais c’est aussi accompagner les prises de conscience individuelles et collectives, corriger les inégalités, et on a un axe sur l’amélioration des processus de recrutement, mais également prévenir les risques professionnels et garantir des conditions de travail adaptées à toutes et tous, prévenir et traiter enfin les discriminations, les violences sexuelles, sexistes. Et à ce sujet nous venons de remporter un appel à projet de la CNRACL qui porte justement sur la prévention des violences sexistes et sexuelles, qui va nous aider à avancer sur ces sujets-là. Il sera financé à hauteur de 400 000€.
Simplement donc, pour conclure, les inégalités et les discriminations sont systémiques, c’est ce qui les rend difficiles à repérer et à combattre. Mais c’est conscients de cela et aussi déterminés à agir que nous avançons sur le chemin de l’égalité.