En préambule, nous voulons souligner que la politique internationale est un sujet complexe, et que c’est sous ce prisme que la guerre qui se déroule actuellement en Ukraine doit être appréhendée. Les réponses simples ou binaires n’existent pas ; seule la nuance nous permettra, certainement dans quelques années, d’appréhender toutes les facettes de l’envahissement de l’Ukraine par la Russie. Nous ne pouvons qu’inviter nos lecteurs et lectrices à se renseigner auprès de chercheurs ou d’acteurs de la politique internationale !
Ceci étant dit, la guerre déclenchée envers l’Ukraine est intolérable, comme toutes les autres guerres. Nous considérons que toutes les guerres sont le symptôme de l’échec de la discussion, de la diplomatie. Seule la diplomatie peut offrir des solutions pacifiques aux problèmes rencontrés par les pays ; c’est cette option que nous préférons toujours aux réponses armées.
On le voit dans la situation actuelle : il y a une résistance des peuples russe et ukrainiens contre la guerre déclenchée par Vladimir Poutine et son gouvernement ; car, à la fin, ce sont toujours les peuples des différents pays belligérants qui payent les pots cassés de la guerre. Civils gravement blessés, femmes violées, difficultés pour accéder aux soins, meurtres… Ces exactions sont nombreuses et insupportables, et ce ne sont d’ordinaire pas les dirigeants qui les subissent.
Pour toutes des raisons, nous nous devons d’accueillir dignement tous et toutes les réfugié.e.s de guerre, peu importe d’où ils ou elles viennent. Plusieurs prises de parole françaises publiques, maintenant bien connues, ont distingué les migrants en fonction de leur “culture” ; et des témoignages de personnes bloquées à la frontière de l’Ukraine en fonction de leur pays d’origine et de la couleur de leur peau s’accumulent. Ces réflexes racistes et discriminatoires sont inhumains. A l’opposé de ces comportements, nous continuerons d’accueillir les réfugiés sans distinctions.