Par Morgane Guillas
Nous avons déjà dit en conseil qu’anticiper la construction des équipements publics est très important pour éviter les classes en préfabriqué, le manque d’espaces verts ou potagers, ou la disparition des terrains de sport ; bref, pour maîtriser notre foncier. La préemption, c’est donc un très bon outil pour planifier à la fois nos équipements publics, pour anticiper leur construction et les besoins des habitants, mais aussi pour prévoir des surfaces d’agriculture urbaine par exemple.
Il y a un autre avantage à la préemption ; une fois achetés les immeubles ou maisons d’habitation et avant leur destruction, on peut tout à fait les aménager et en faire profiter des publics fragiles. Les logements préemptés sont déjà identifiés et ils pourront accueillir des personnes sans-abri ou sans solution de logement. Ils pourront aussi abriter de nouveaux services comme un centre social.
Avec la préemption, nous faisons finalement d’une pierre deux coups : nous anticipons les besoins des villeurbannais et villeurbannaises en planifiant nos constructions publiques ; et nous logeons des personnes dans le besoin. A quelques jours de la semaine de l’hospitalité, c’est de bon augure !