Depuis que nous sommes élu·es, notre ligne est claire : le secteur public doit le rester, et aucun profit privé ne doit pouvoir en être tiré. Chaque euro dont dispose la ville doit servir avant tout le bien commun et être (ré)investi dans le secteur public. Contre une logique de marché, il est le seul garant de l’égalité réelle, de la justice sociale et de la transition écologique. Le service public assure à l’accès aux droits des personnes précaires et / ou pauvres.
Alors que le secteur privé ne voit que l’intérêt financier à court terme, le secteur public peut lui répondre aux défis de demain. C’est notre responsabilité de planifier et d’investir pour l’avenir des habitant·es.
Concrètement, nous augmentons la maîtrise publique dans notre ville, par exemple sur le logement : plus de 30% de logements sont désormais sociaux à Villeurbanne, et le Bail réel solidaire s’invite dans tous les programmes immobiliers que nous impulsons.
Nous mettons aussi en pratique l’idée selon laquelle les loisirs, la culture, sont des droits humains fondamentaux. Pour permettre un accès inconditionnel, nous avons instauré la gratuité des médiathèques et revu les tarifications de certains services pour mieux répartir l’effort financier entre plus pauvres et les plus riches. C’est ce que nous avons fait en pérennisant la prise en charge financière et administrative de l’offre de loisirs municipale des enfants.
Anticiper, c’est aussi acheter le foncier dont nous aurons besoin pour construire un gymnase, agrandir une école ; c’est garder la maîtrise technique, en refusant la privatisation des savoir-faire publics ; c’est faire en sorte que les agent·es soient satisfait·es de leurs conditions de travail, faire progresser leurs carrières et mieux les payer ; c’est conserver des guichets et en créer de nouveaux, pour ne pas laisser un écran s’interposer entre les villeurbannais·es et leurs droits.
En investissant dans le service public, nous assurons un futur commun qui ne laisse personne de côté.
