Par Mathieu GARABEDIAN
C’est une délibération qui s’inscrit dans notre stratégie locale de lutte contre la précarité alimentaire. C’est une démarche, pour mémoire, qu’on a initiée depuis le début du mandat et qui a été portée par le centre communal d’action social pendant plus d’un an avec trois commissions consultatives, rassemblant une grande partie des associations et des acteurs de la solidarité alimentaire et les institutions autour du CCAS. Ça a débouché sur un rapport et un diagnostic de ce qu’étaient les besoins en alimentation sur Villeurbanne, et l’offre qui était présente, et une feuille de route pour le CCAS, pour construire un véritable droit à l’alimentation sur Villeurbanne.
Ça a amené plusieurs axes de travail. Un évidemment pour soutenir les acteurs déjà présents et c’est le cas de cette délibération. Soutenir et puis même permettre la création de nouvelles structures si besoin pour compléter l’offre. Ça a été notamment la création du projet Archipel sur le parking Raphaël de Barros que vous connaissez ; ça va être prochainement, dans un prochain conseil, la mise en place d’une expérimentation de filières complémentaires à l’aide alimentaire sur les produits choisis.
Voilà, donc ça s’inscrit dans un travail cohérent mais difficile, avec évidemment des chiffres qui font un peu froid dans le dos, avec une personne sur six qui aujourd’hui ne mange pas à sa faim en France. Forcément, un pourcentage qui a augmenté avec l’inflation que nous connaissons. Et pour les structures de l’aide alimentaire, une baisse des dons, des petits dons, et évidemment une augmentation des coûts des produits, avec notamment l’événement qu’on a connu pour les Restau du Cœur, mais malheureusement c’est assez généralisé pour les structures de ce type.