La concentration des moyens de production et du profit pour quelques un·es face au travail comme seul revenu pour les autres : voilà le système économique dans lequel nous vivons et qui crée tant d’inégalités.
Pourtant, tous les humains ont des besoins nécessaires pour vivre dignement. Est-il raisonnable de confier leur assouvissement à des personnes qui ne recherchent que l’enrichissement, au risque d’exclure ceux et celles qui ne peuvent pas payer pour y accéder ?
Première étape. Boire, se nourrir, se loger, se soigner, s’éduquer : ces besoins sont trop précieux pour les confier à l’appétit financier. Pour cela, l’éducation publique et la sécurité sociale sont assurées par la solidarité plutôt que par la cupidité. Mais nous pourrions aller plus loin. En plus de sauvegarder notre modèle de protection sociale, nous devrions le renforcer en sortant du marché toutes les activités nécessaires à nos vies. Voyons cela en deuxième étape.
Comme les mutuelles ouvrières ont inspiré notre système de santé, l’habitat participatif et les supermarchés coopératifs sont le germe d’un nouveau système de solidarité. Pour l’habitat participatif, comme dans les futurs Gratte-Ciel ou à l’Autre Soie, ce sont les habitant·e·s qui créent un logement non standardisé, avec des espaces partagés, des matériaux écologiques, sans spéculation immobilière. Toutes ces valeurs sont garanties par la participation directe.
Dernière étape : on se rend indépendant·e·s des grandes enseignes. C’est le principe des supermarchés coopératifs, comme la Melting Coop soutenue par la mairie de Villeurbanne. Les consommateur·ices deviennent coopérateur·ices, se réapproprient leurs achats, et sortent d’un système qui ne respecte ni les producteur·ice·s, ni les acheteur·eus·es. Ils et elles choisissent la provenance et la qualité des produits, pour un prix juste dont les marges sont réinvesties dans le magasin.
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