Par Aurore GORRIQUER
Cela fait plus de vingt ans que les premiers tramways modernes de l’agglomération lyonnaise ont été lancés et que le tram T1 est arrivé à Villeurbanne. Depuis, notre ville a bénéficié de deux nouvelles lignes : la ligne T3 en 2006 et la ligne T4 en 2009. La ligne T6, qui ira des hôpitaux du Vinatier jusqu’au campus de la Doua, arrivera donc en 2026, 17 ans après la dernière mise en service d’un nouveau tram à Villeurbanne.
Les transports en commun répondent, tout comme les marchés, aux besoins quotidiens des villeurbannais et villeurbannaises. Tracer une nouvelle ligne de tram ce n’est pas toujours simple, il faut que la ligne soit efficace tout en prenant en compte ce qui existe déjà. On ne trace pas une ligne de tram comme ça sur une carte sans réflexion, des études ont été menées puis une concertation auprès des habitants.
Au final, c’est ce tracé qui a été choisi. Il nous impose de supprimer l’espace attribué à un marché et nous aurions préféré avoir d’autres solutions, mais nous ne pouvons pas mettre de côté un projet important pour celles et ceux dont les déplacements dépendent largement des transports en commun, notamment les personnes qui n’ont pas les moyens de se financer une voiture. Ils permettent de se déplacer plus rapidement qu’à pied, nous devons penser à l’intérêt général de nos politiques, et le développement des transports en commun lourds et rapide est d’intérêt général.
Il ne s’agit évidemment pas de supprimer le marché mais de le déplacer. C’est pourquoi la très grande majorité des commerçants a été choisie pour le nouveau marché. Il n’a d’ailleurs jamais été question de remplacer les forains alimentaires actuels par d’autre commerçants plus chers : le but a toujours été de garder un marché populaire, où tout le monde peut venir faire ses courses.
Pour les forains qui n’ont pas pu être déplacés, et notamment pour les vendeurs de produits non-alimentaires, Monsieur le Maire et Monsieur Paul Campy, adjoint au développement économique, ont entamé un dialogue et proposé des solutions à plusieurs reprises qui ont été ou non acceptées. Nous souhaitons bien sûr que personne ne soit mis de côté.
Pour l’intérêt général et le développement des transports en commun, nous soutiendrons donc cette délibération.