Par Morgane GUILLAS
Je l’ai déjà dit lors d’autres conseils municipaux, nous sommes bien sûr pour la préemption et pour la possession des sols par la mairie. Nous contrôlons ainsi beaucoup mieux ce qui se passe sur ces terrains et le développement de nos différentes politiques publiques.
Mais cela nous donne aussi la responsabilité de ce que l’on prévoit dessus. Le Rhône est en situation de vigilance sécheresse depuis fin avril. Il y a moins de 15 jours, cette vigilance a encore été montée d’un cran. Dans quelques minutes, nous allons d’ailleurs voter une autre délibération en faveur d’une ville plus perméable, où l’eau puisse rentrer dans les sols pour mieux combattre ces sécheresses.
Il faut donc arrêter d’artificialiser nos sols dès que nous le pouvons, et même en désimperméabiliser un maximum. Nous devons être exemplaires sur ceux qui nous appartiennent. Cette parcelle, qui est déjà végétalisée, et dans les années à venir, doit devenir un espace de jardin transitoire. Les végétaux permettent cette réduction des températures en ville. Ils permettent aussi le cheminement et l’accueil de la biodiversité, la sensation d’apaisement et de bien-être. Donc il nous faut veiller ensemble à ce qu’ils restent un espace de transition, mais qu’ils ne perdent pas ses bénéfices.
Et donc nous comprenons l’intérêt du bon fonctionnement du stade voisin, et ses besoins en termes de développement. Mais nous pensons que l’extension du stade pour de nouveaux vestiaires ou autres,, comme un accès facilité, ne doivent pas se faire au détriment de ces espaces de jardin, et donc sur cette parcelle. Il y a, à proximité du stade d’autres bâtiments déjà construits et déjà artificialisés qui pourraient aussi à l’avenir être achetés et j’espère que nous y veillerons. Bref, en un mot, l’occupation transitoire ne doit pas servir à justifier une future artificialisation de nos espaces verts qui sont bien trop précieux dans nos villes.