Par Mathieu GARABEDIAN
Très rapidement ; donc il s’agit du deuxième passage de subventions attribuées au titre de la politique de la ville. Pour rappel, c’est des subventions qui s’inscrivent dans le cadre du contrat de ville, qui a des axes claires, validés avec la métropole et l’Etat. Il s’agit du développement urbain et économique des quartiers prioritaires, de la lutte contre les discriminations et de la lutte contre les inégalités, les politiques en faveur de l’emploi et de l’insertion, les politiques en faveur de l’enfance et de la jeunesse dans les quartiers dits prioritaires, et toutes les initiatives qui peuvent être portées par des habitants ou des collectifs qui sont évidemment soutenus dans le cadre de ce contrat de ville.
Je l’avais déjà dit la dernière fois, puisque c’est la deuxième fois que ça passe en conseil, mais on est dans un période un peu charnière pour la politique de la ville. On se pose beaucoup de questions sur l’avenir de cette politique publique. Je suis par ailleurs un peu inquiet par rapport à l’absence d’un ministre de la ville ou même d’un ministre du logement dans le nouveau gouvernement. Et c’est un peu symbolique et révélateur, je n’espère pas, mais des futurs engagements du gouvernement, en tout cas en la matière, et je suis très attentif à l’avenir qui pourrait être accordé notamment aux crédits qui seront mis à disposition de la ville de Villeurbanne.
Réponse à la suite de l’intervention du groupe « Villeurbanne progressiste »
Pour rassurer monsieur Chabrier, il n’y a pas malais. Il y a effectivement eu une discussion, il y a eu un commun accord avec les différents groupes de la majorité pour essayer de décaler cette délibération puisqu’il y avait effectivement un contexte électoral et une peur d’instrumentalisation de cette délibération qui aurait pu créer de la confusion sur l’objet même de cette subvention et de l’action de l’association dont vous parlez. Donc il n’y a pas de malaise et effectivement, on aura l’occasion lors d’un prochain conseil municipal de discuter de cette subvention qui, je le rappelle, a vocation à travailler avec des collectifs d’habitants, notamment dans ce cas-là avec les habitants de Jacques Monot sur la question de la lutte contre la précarité énergétique, qui est un des enjeux majeurs de la transition écologique, dans un contexte où, je le rappelle, on a un gouvernement qui lors des cinq dernières années a été condamné par deux fois pour « inaction climatique », et donc c’est dans ce cadre-là qu’on souhaite mener des actions avec les habitants.