Olivier Glück
Olivier Glück est enseignant-chercheur en informatique à l’Université Lyon 1 depuis 2003, et habite à Villeurbanne depuis 2005.
Il est depuis longtemps engagé : de lycéen impliqué au Parti socialiste qu’il quitte en 1995, il s’implique en tant que syndicaliste en 2009 lors de la fusion d’universités. De cette expérience, il retire la difficulté à mettre en place des réformes contres lesquelles il est en désaccord, la souffrance au travail des personnels induite par ces restructurations et la difficulté à faire vivre la démocratie et la collégialité.
Il s’est ensuite rapproché du Parti de Gauche villeurbannais en 2010 et en est devenu co-secrétaire de 2012 à 2015. Son implication en politique est née de son indignation face aux inégalités sociales toujours plus criantes, à la pauvreté grandissante dans l’un des pays les plus riches, à la casse des services publics et des systèmes de solidarités, au déficit démocratique qui éloigne les citoyens de la République. La destruction de la couche d’ozone, de la biodiversité, l’épuisement des ressources, le réchauffement climatique, l’agriculture intensive, l’usage des pesticides, le déménagement permanent du monde le révoltent et l’ont poussé à l’action.
C’est pour ces raisons qu’Olivier a été élu une première fois conseiller municipal dans l’opposition, en 2014 ; et en 2020, en participant à « Pour Villeurbanne en commun », il a rejoint une liste qui s’est construite avant toute autre chose sur un programme ambitieux et cohérent, reflétant ses convictions et indignations.
Olivier est désormais adjoint aux ressources humaines, au dialogue social et aux quartiers Gratte-Ciel, Dedieu et Charmette.
« Mes expériences syndicales et politiques m’ont conduit à considérer que le syndicat ou le parti politique n’est qu’un outil pour faire avancer des idées et des combats, dont l’étiquette importe finalement peu. Bien évidemment, il y a des différences fortes sur certains sujets fondamentaux entre certains syndicats ou partis. Heureusement, et c’est important pour le débat démocratique car c’est dans la confrontation d’idées que nous progressons toutes et tous. Néanmoins, je suis lassé et très fatigué des querelles stériles entre personnes et appareils… Les seules victoires électorales que j’ai remportées ont eu lieu quand nous avons réussi à dépasser cela grâce à l’intelligence collective et au rassemblement autour d’un socle programmatique fort. Cela a été le cas lors des dernières élections municipales, grâce au rassemblement que nous avons su construire collectivement. »