Par Julien RAVELLO
Avec ce programme de travaux, comme nous l’avions prévu au plan de mandat, nous continuons à investir dans la transition écologique, en améliorant les performances énergétiques et le confort d’hiver et d’été des bâtiments publics. En 2025, nous continuerons par exemple les travaux à l’hôtel de ville, à la MJC, ou à la maternelle Zola. Nous installerons aussi des leds dans les locaux de l’ENM et du gymnase des Brosses. En tout, ce sont plus de 8 millions d’euros que nous allons investir pour contribuer à l’une de nos trois transitions.
Nous continuons donc vaille que vaille, malgré l’étouffement budgétaire organisé par les usurpateurs gouvernementaux qui nous imposent le budget le plus austéritaire depuis 25 ans. Ils continuent dans la droite lignée de leurs prédécesseurs : entre 2023 et 2024, nos comptes publics nationaux ont été plombés par un déficit de près de 70 milliards.
Alors, on pourra nous dire que l’effort version Bayrou de 2,2 milliards demandé aux collectivités est beaucoup moins important que celui version Barnier de 5 milliards.
Avec 2,6 milliards d’euros en moins pour la transition écologique dans le budget national, ce sont les accords de Paris que le gouvernement piétine sans l’admettre. Peut-être se dit-il « fichu pour fichu », puisque selon l’observatoire Européen Copernicus, nous avons pour la première fois en 2024 dépassé les 1,5°c de réchauffement global. Bradée donc, la rénovation énergétique, avec une baisse du financement de Ma Prime Rénov’ de plus d’1 milliard d’euros. Mutilé donc, le Fond vert, qui inclut désormais un plan vélo lui-même en baisse. Et peut-être bientôt, on ne l’espère pas, sacrifiées les agences de la transition comme l’ADEME, l’Agence de la Transition écologique, l’Office Français de la Biodiversité et l’Agence Bio, toutes pointées du doigts par la droite réactionnaire et l’extrême-droite.
C’est un coup supplémentaire porté à la sauvegarde de notre écosystème, à la lutte contre le réchauffement climatique, à la santé, à l’égalité ; mais on sait bien que ce ne sont pas les priorités du gouvernement Bayrou. Le choix est délibérément fait d’affaiblir les recettes et les politiques écologiques, comme protéger les plus riches en limitant à l’année 2025 la surtaxe sur les bénéfices des grandes entreprises.
Pour notre part, nous continuerons de défendre et de développer les services publics de la transition énergétique et écologique, et nous voterons pour cette délibération.