Par Danielle CARASCO
Avec ce programme de travaux 2025, comme nous l’avions prévu au plan de mandat, nous continuons à investir dans la politique culturelle de la Ville. Ce sont donc plus d’un million d’euros que nous dédions à la nouvelle médiathèque du Tonkin, au centre Léo Lagrange, au TNP, ou encore au site Frappaz. Il faut y ajouter toutes les subventions et les dépenses de fonctionnement, qui représentent plus de 10 millions d’euros pour cette année.
Nous continuons vaille que vaille, malgré l’étouffement budgétaire organisé par les usurpateurs gouvernementaux qui nous imposent le budget le plus austéritaire depuis 25 ans. Ils continuent dans la droite lignée de leurs prédécesseurs : entre 2023 et 2024, nos comptes publics nationaux ont été plombés par un déficit de près de 70 milliards d’euros.
Alors, on pourra nous dire que l’effort version Bayrou de 2,2 milliards demandé aux collectivités est beaucoup moins important que celui version Barnier de 5 milliards. Mais c’est oublier un peu vite que les gens, au quotidien, ne font pas la différence entre un service public municipal ou national. D’ailleurs, cet « effort » a déjà des conséquences dans le domaine de la culture puisque les départements de l’Hérault et du Pays de la Loire ont respectivement décidé de sacrifier ce budget à -48% et -67%.
Une coupe de 210 millions d’euros pour le budget du ministère de la Culture et l’audiovisuel public, ce sont des coups supplémentaires portés à la création, à l’émancipation, à l’égalité ; mais on sait bien que ce ne sont pas les priorités du gouvernement Bayrou. Le choix est délibérément fait d’affaiblir les recettes et les politiques culturelles, comme de protéger les plus riches en limitant à l’année 2025 la surtaxe sur les bénéfices des grandes entreprises.
Pour notre part, nous continuerons de défendre et de développer les services publics envers la culture. Nous voterons pour cette délibération.